Présente à l’état sauvage depuis 3,5 milliards d’années, la spiruline était déjà au menu des Aztèques et des Incas. Appréciée pour son effet coupe-faim, cette algue en forme de spirale était séchée puis dégustée en galettes. Il faudra attendre les années 70 pour que son potentiel soit de nouveau baigné de lumière. Son succès s’est vite amorcé grâce aux éloges de l’OMS et de l’Unesco, vantant le profil complet de cet ingrédient microscopique. Aujourd’hui en France, sa consommation survole les 250 tonnes par an. Un engouement de plus en plus important, à la hauteur de cet ingrédient naturel qui pourrait révolutionner l’avenir.
La spiruline s’inscrit dans le prestigieux clan des super-aliments au même titre que les baies de goji ou le gingembre. Ces petits génies à croquer se définissent ainsi puisqu’ils sont dotés de propriétés nutritives dépassant la normale. Et cette algue au caractère trempé fait figure d’exception. Elle est si richement composée qu’elle est employée pour faire face aux épisodes de famine en Afrique. Grâce à sa haute teneur en protéines, 12 fois plus élevée que le bœuf, elle s’est forgée le nom de “steak de la mer”. Mais ce n’est pas sa seule promesse. La spiruline, à la fois peu calorique et rassasiante, frôle la perfection puisqu’elle se constitue de :
• 60 à 70% de protéines, ce qui lui vaut la fidélité des végétariens et végétaliens
• 12 vitamines (A, B, D, E, K…)
• 11 oligo-éléments dont du fer à haute dose
• 18 acides aminés dont 8 essentiels au corps humain
• 15 pigments dont la chlorophylle, plébiscité pour son rôle détox et les caroténoïdes, des antioxydants armés pour combattre les radicaux libres